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Le blog de Lucie GARD

Fontaine Saint-Martin.

15 Décembre 2009 , Rédigé par Lucie GARD Publié dans #Labrousse visite

Petite fontaine, discrète, cachée, oubliée dans son coin de verdure et de calme.

fontaine St-Martin
"Quand mon fils fut atteint du mal "martinaïre" à l'âge de 16 mois, une de mes voisines, la femme T…. me conseilla de le présenter à la fontaine d'Ytrac et je plongeai le petit dans l'eau en récitant les prières de circonstance, mais je n'obtins aucun résultat. On prétendit alors que je n'avais pas fait tout ce qu'il fallait faire et on m'affirma qu'en allant à Labrousse et en me conformant rigoureusement aux prescriptions d'usage, j'obtiendrais sûrement la guérison. Pour m'encourager, on cita plusieurs enfants guéris de cette façon. Je me décidai encore une fois à tenter l'expérience. Voici la marche à suivre qui me fut donnée ; les parents si riches qu'ils soient, doivent mendier pendant neuf jours. S'il s'agit d'un garçon, c'est le père qui demande l'aumône aux hommes; s'il s'agit d'une fille, c'est la mère qui la demande aux femmes. L'argent ainsi ramassé est employé au paiement d'une messe et dans le cas d'excédent, à certains achats pour la mère de l'enfant : lait, sucre, etc… En arrivant à Labrousse, il faut se rendre à l'église,

On revient à l'église faire bénir l'enfant et l'on repart chez soi. Pendant neuf jours, il faut chaque matin, en récitant certaines prières, donner à boire au malade un peu de cette eau et lui en frotter les jambes. Il ne faut pas s'en moquer, mais le faire comme il faut, ajouta-t-elle. Aussi ne voulant pas essuyer un nouvel échec, je me conformai exactement à toutes ces indications. J'eus la satisfaction de constater une amélioration très sensible au bout de la première neuvaine : les jambes se détachèrent de derrière et se redressèrent. Une deuxième neuvaine amena la guérison complète. ( A. Meyniel. Auvergne et Auvergnats. G. Ficker, éditeur, 1909 )
fontaine St-Martin (le bac) 

Cette fontaine était naguère célèbre : on lui attribuait la vertu de guérir les enfants atteints du rachitisme ou du mal "martinaïre" qui tord généralement les jambes et empêche de marcher. Voici d'ailleurs le récit très circonstancié d'une guérison contée à Antonin Meyniel par la veuve Ch…. de Mourjou, dont le fils Antoine fut guéri à Labrousse, vers 1885.

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